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Glossaire

 

Agenda 21. Issu du Sommet de la Terre de Rio en 1992, l’Agenda 21 est un ensemble de recommandations concrètes pour le XIXe siècle. À travers un Agenda 21, des acteurs territoriaux déclinent ces engagements internationaux au niveau des communes, des départements et des régions. Voir http://www.agenda21france.org/.

Biais de désirabilité sociale. Biais qui peut fausser les résultats d’une enquête et qui se définit par la volonté, consciente ou inconsciente, de se présenter sous un jour favorable à ses interlocuteurs pour leur plaire ou ne pas leur déplaire. Ce mécanisme psychologique peut amener un individu à ne pas exprimer fidèlement le fond de sa pensée.

Chartes des achats publics. Documents volontaires et non contractuels permettant au pouvoir adjudicateur d’exposer les principes qui déterminent ses achats de fourniture de biens et de services dans le cadre de marchés publics.

Consommation responsable. Ensemble des comportements de consommation où l’individu prend en compte les conséquences publiques de sa consommation privée et utilise son pouvoir d’achat pour introduire des changements dans la société.

Contrôle comportemental perçu (perceived behavioral control). Perception qu’un individu a de sa propre capacité à adopter un comportement déterminé.

Croissance verte. Système économique capable d’assurer la croissance dans le cadre le la lutte contre le réchauffement climatique.

Dématérialisation. Au sens large, fait référence aux stratégies visant à limiter le plus possible la quantité de matières premières et d’énergie utilisées lors des phases de production, d’échange et de consommation de biens et services.

Développement durable. Un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Dissonance cognitive. État de tension désagréable dû à la présence simultanée de deux cognitions (idées, connaissances, opinions ou croyances sur l’environnement, sur soi-même ou sur son propre comportement) psychologiquement incompatibles. Le postulat est que les individus aspirent à faire disparaître cet état de contradiction interne.

Éco-conception. Démarche consistant à intégrer dès la phase de conception ou de reconception d’un produit/service des considérations environnementales sur les quatre grandes zones d’impact correspondant aux quatre étapes du cycle de vie du produit/service (extraction et transformation ; production, stockage et transport ; utilisation ; gestion du produit en fin de vie).

Éco-efficience.
Démarche visant à produire des biens et des services qui contribuent à la qualité de vie tout en réduisant progressivement l’impact écologique et la consommation de ressources pendant le cycle de vie à un niveau au moins cohérent avec la capacité que peut supporter la Terre.

Éco-labels. Labels distinguant les produits et les services respectueux de l’environnement. Leurs critères garantissent la qualité d’usage des produits et services, couplée à une réduction de leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie. Deux éco-labels sont délivrés en France : la marque NF Environnement pour le marché français et l’Éco-label européen pour le marché de l’Union européenne.

Éco-management. Manière de conduire les affaires et de diriger les hommes tout en s’inscrivant dans le cadre général du développement durable.

Économie circulaire. Modèle s’inspirant du fonctionnement cyclique des écosystèmes et visant à recycler les déchets en matières premières pour l’entreprise (éco-conception, démantèlement, recyclage, refabrication) ou pour d’autres (création d’éco-parcs en symbiose industrielle, à l’image du parc industriel de Kalundborg).

Économie de la fonctionnalité. Démarche visant à substituer à la vente d’un produit celle d’un service ou d’un système produit-service remplissant les mêmes fonctions, tout en étant moins consommateur de ressources et d’énergie. (Voir aussi Système produit-service.)

Écosystème. Ensemble dynamique d’organismes vivants (plantes, animaux et micro-organismes) qui interagissent entre eux et avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans lequel ils vivent. Les dimensions des écosystèmes peuvent varier considérablement. Ils peuvent être très petits, comme une mare ou un arbre mort, ou être gigantesques, comme la Terre.

Effet réseau. Mécanisme reposant sur le fait que les consommateurs accordent généralement une plus grande valeur perçue à un produit si d’autres consommateurs l’utilisent également.

Empreinte écologique. Mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature. C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets.

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Facteur 4. La notion de facteur 4 désigne un objectif ou un engagement écologique qui consiste à multiplier par quatre l’efficience des modes de production. Il s’agit donc de produire une même quantité de richesse en utilisant quatre fois moins de matières premières et d’énergie.

Global Reporting Initiative (GRI). Initiative internationale et multipartite ayant pour mission de concevoir et de diffuser des lignes directrices d’application générale pour la production de rapports sur le développement durable, que les organisations pourront utiliser pour rendre compte des dimensions économiques, environnementales et sociales de leurs activités.

Greenwashing. Désigne un certain type de communication marketing utilisée par une organisation (entreprise, gouvernement, etc.) en vue de donner à l’opinion publique une image écologique responsable de l’organisation ou d’une de ses marques, alors même que les agissements réels de l’organisation en faveur de l’environnement ne correspondent pas à ce qui est communiqué.

Intelligence collective. Capacité des collectivités humaines de coopérer sur le plan intellectuel pour créer, innover, inventer en générant une intelligence du groupe supérieure à la somme des intelligences individuelles des membres qui composent le groupe.

Investissement socialement responsable (ISR). Investissement ne reposant pas exclusivement sur des considérations financières, mais intégrant également des paramètres sociaux, environnementaux et éthiques.

Littératie. « Capacité d’un individu de comprendre, d’utiliser et de traiter de l’information écrite nécessaire pour bien fonctionner en société, réaliser des objectifs personnels, développer des compétences et acquérir des connaissances. »

Locus de contrôle. Tendance des individus à attribuer les événements heureux ou malheureux de l’existence à des causes internes ou externes. Les personnes ayant un locus de contrôle interne considèrent généralement que leurs échecs et leurs réussites dépendent d’elles et de leur travail. Elles ont donc le sentiment d’avoir prise sur le monde qui les entoure. En revanche, les personnes ayant un locus de contrôle de type externe ont tendance à considérer que leurs échecs et leurs réussites dépendent de facteurs externes comme le destin, la chance, le hasard, les personnages tout-puissants…

Partie prenante. Au niveau le plus large, une partie prenante est tout acteur individuel ou collectif qui est concerné par une décision ou un projet. Au niveau économique, on distingue généralement les parties prenantes internes (les salariés, par exemple) et les parties prenantes externes (les fournisseurs, les clients, les actionnaires, la société civile et ses représentants comme les ONG, l’État, etc.).

Positionnement marketing. Place que l’on veut donner à un produit ou à une marque dans l’esprit des consommateurs cibles, permettant de différencier ce produit ou cette marque des produits et des marques concurrentes.

Procura+. Initiative européenne conçue pour aider les administrations publiques à travers l’Europe à mettre en place l’achat responsable et pour promouvoir leurs efforts dans ce sens.

Référentiel. Document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un produit ou un service et les modalités du contrôle de la conformité à ces caractéristiques. Les référentiels sont utilisés dans le cadre d’une démarche de certification.

Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). La RSE consiste pour l’entreprise à aller au-delà des obligations juridiques applicables en investissant davantage dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes.

Risque perçu. Le risque perçu par un acheteur lors d’une décision réside dans la part d’incertitude concernant d’éventuelles conséquences non anticipées et potentiellement négatives.

Segmentation. Démarche qui vise à découper un marché (une population) en groupes d’individus présentant un certain degré d’homogénéité en termes de besoins et d’attentes. Chaque groupe est ainsi caractérisé par des besoins homogènes, tandis que ses divers sous-groupes se distinguent les uns des autres par des besoins hétérogènes.

Small Business Act (SBA). Voté en 1953 par le Congrès américain, le SBA est le texte fondateur de la politique américaine d’aide aux PME. Cette loi-cadre a affirmé la nécessité d’orienter prioritairement l’action des pouvoirs publics vers la petite entreprise, conçue comme l’élément le plus dynamique de l’économie.

Système produit-service (ou PSS pour Product-Service System). Un système produit-service peut être défini à travers les quatre caractéristiques suivantes : 1) un système préconçu de produits, de services, d’infrastructure et des réseaux permettant de satisfaire les besoins des consommateurs sur le marché ; 2) une solution dématérialisée aux besoins et préférences des consommateurs ; 3) une nouvelle interprétation de la chaîne de valeur du produit et des façons de livrer de l’utilité aux consommateurs, permettant d’avoir un plus faible impact environnemental que des biens et des services séparés qui remplissent la même fonction en dehors du système ; 4) un système d’auto-apprentissage ayant un objectif d’amélioration continue. (Voir aussi Économie de la fonctionnalité.)

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